Larchey, 1865 : « Il n’y a plus que deux classes d’hommes en France… ceux qui portent des gants jaunes et ceux qui n’en portent pas. Quand on dit d’un homme qu’il porte des gants jaunes, qu’on l’appelle un gant jaune, c’est une manière concise de dire un homme comme il faut. C’est en effet tout ce qu’on exige pour qu’un homme soit réputé comme il faut. » — Alph. Karr, 1841.
Rigaud, 1881 : Fashionable de 1840.
France, 1907 : Homme distingué, monsieur chic, celui qui tente les filles. C’était, sous Louis-Philippe, le suprême bon ton de porter des gants jaunes.
Mais voici que, tout à coup, ce jeune homme métamorphose ses mœurs et amende la coupe de ses habits : il devient gant jaune, casse intrépidement l’angle de son faux col et se permet à la boutonnière l’œillet rouge républicain.
(Arnould Frémy)